« La fatigue du corps est la santé de l’âme »
(citation)

Stress
Le Saviez-vous ?
Le mot stress (strictus/stringere) a été emprunté du mot anglais qui est lui-même issu de l’ancien français « destresse » qui signifie détresse. De manière générale, le stress signifie une pression ou une contrainte. La vie nous soumet constamment à certaines pressions.
Les individus varient dans leur capacité à faire face au stress. La façon dont vous voyez une situation et votre santé physique générale sont les deux principaux facteurs qui déterminent comment vous allez réagir à un événement stressant ou à un stress répété (“The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, Stress & your Health).
Stress: Fuite ou lutte
Chaque fois qu’on pense à cette petite phrase fétiche : “fuir ou lutter”, on ne peut s’empêcher d’imaginer une situation face à un lion…la pire… Face à un stress important et une peur extrême ! Quel dilemme me direz-vous car pour nous tous, personne ne peut dire ce qu’on ferait dans une telle situation… Dans ce contexte, le stress est à sa limite, voire même au-delà.…la peur intense s’installe…
Même si le stress de la vie moderne ne se manifeste pas sous une forme aussi dramatique mais la source des déclenchements répétitifs des agents stressants peuvent générer, dans la durée, des troubles anxieux.
Ces phénomènes stressants & déclencheurs peuvent avoir comme source des stimulis (c’est-à-dire des impulsions en répétition pour provoquer une réaction dans l’organisme, des phénomènes nerveux, musculaires ou endocriniens), qui seraient d’ordre physique, mental, social ou émotionnel. On dit réagir à un stimulus.
Et ce stimulus peut être :
- d’ordre léger & mineur (comme la réception d’une contravention, la simple vue d’un officier de police… oui, oui… même si on est en règle…),
- attendu (examens, concours, prise de parole en public…),
- attendu positif (un mariage par exemple),
- inattendu, émotionnel (accident, décès, chagrin…),
- exceptionnel à plus ou moins important (intervention chirurgicale, annonce d’une maladie…)
- négatif & constant (conflit, horaires/charge de travail -sentiment d’être débordé – situation professionnelle/personnelle…)
La réponse qui est transmise de façon permanente va commencer à susciter des troubles dans le cerveau et dans l’organisme.
Comment le stress peut-il être à la fois positif et négatif ?


A faible dose, le stress est positif, il n’est pas toujours paralysant ; il peut être d’une grande aide et source de motivation (l’organisme va libérer davantage d’endorphines (hormones). Tout est dans l’adaptation naturelle de l’organisme à faire face à une situation d’agression. On le retrouve dans le cadre professionnel, le sport, où il est source de motivation, d’innovation et d’évolutivité. Si l’agression est trop forte, l’organisme peut se laisser submerger et il devient difficile à gérer.
Il existe bel et bien deux types de stress, le stress négatif et insurmontable (distress en anglais) et le stress positif (eustress). En restant à l’écoute de notre corps et de notre esprit mental, il est également possible d’atteindre cet état de stress positif qui va viser à augmenter et booster la productivité. Cet état d’esprit va permettre également de raviver la confiance en soi et l’estime de soi (#Sophokaz Sophrologie#CQFD).

“L’organisme humain a été équipé de façon à pouvoir se défendre et se protéger. Sans ces systèmes, la vie serait impossible” affirme le neuro-endocrinologue Bruce S. McEwen (Rockefeller University). “Encore faut-il être capable, pour éviter qu’ils ne vous jouent des mauvais tours, de les mettre en veilleuse lorsqu’ils ne sont pas nécessaires”.
Des études scientifiques ont permis de démontrer la façon dont le cerveau gérait les facteurs stressants, comment il détectait les stimulis.
Et ces réactions se produisent notamment à l’effondrement des défenses de l’organisme face au stress. Une série d’hormones se mettent en place (par exemple le cortisol et l’adrénaline) et c’est là que se produit la réaction de lutte ou de fuite ; une situation d’urgence qui se déverse dans tout l’organisme. Ces hormones intensifient votre concentration, votre capacité de réaction et votre force.
Vous avez peut-être été dans une position identique où votre rythme cardiaque se met à s’accélérer, une montée d’adrénaline, la sensation de jambes “molles” etc…
Chaque personne aura une attitude différente face au stress. Des scénarios vont se mettre en place et le cerveau peut en imaginer plusieurs autres pour anticiper sur de futurs phénomènes du stress et c’est à partir de cette anticipation répétée que va générer l’anxiété conduisant à terme à des troubles anxieux.


Si l’organisme est soumis à une pression plus ou moins forte sous l’effet de plusieurs facteurs, le déséquilibre se fait sentir et le système de défense naturel peut devenir incontrôlable.
Le besoin donc d’un retour à la normale quand le système de défense ne fonctionne pas bien face au stress, que des troubles s’enclenchent dans le cerveau et dans d’autres parties de l’organisme. Une fois que vous avez géré le stress à court terme, votre corps revient à la normale.
C’est le stress chronique ou à long terme qui pose cependant problème. Si vous rencontrez des défis à plusieurs reprises et que votre corps produit constamment des niveaux d’hormones bien trop élevés, il n’a pas le temps de récupérer.
Les hormones de stress s’accumulent dans le sang et, avec le temps, peuvent causer de graves problèmes de santé (“The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, Stress & your Health).
Apprenez à reconnaître les signes précurseurs du stress, symptômes et messages envoyés à votre corps
Habituellement, les symptômes causés par le stress sont mineurs pour certains et peuvent être soulagés grâce à des habiletés d’adaptation telles que l’apprentissage de la relaxation, le retrait pendant un certain temps des choses qui vous stressent et l’exercice. (“The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, Stress & your Health).
Note : il existe des mesures pratiques que vous pouvez prendre pour réduire le stress. Un exercice régulier et modéré améliore le processus de pensée et l’humeur.

Cependant, si les symptômes sont sévères à très sévères, vous devrez peut-être consulter un médecin pour être en mesure d’identifier la source de votre stress et la meilleure façon de le gérer. Il pourra éventuellement vous aiguiller dans une des habiletés d’adaptation, en complément, vers la pratique que vous choisirez.
Savoir reconnaître les signes précurseurs de l’état de stress, c’est aider votre organisme, prévenir du stress chronique et éviter une exposition répétée. C’est un danger pour la santé et altère votre bien-être. Il faut détecter le plus tôt possible les symptômes potentiels et ne pas hésiter à consulter avant qu’ils ne deviennent chroniques.
A court terme:
- anxiété
- nervosité, irritabilité, fébrilité
- distraction
- inquiétude
- pression
- trouble du sommeil
- problème de concentration
- perte d’appétit ou suralimentation
En augmentation ou durée plus longue :
- fatigue
- dépression, burn-out
- baisse de la productivité au travail
- perte d’appétit
- douleur ou oppression thoracique, maux de tête inhabituels
- rythme cardiaque rapide
- étourdissements
- tremblements
- difficultés à respirer
- irrégularité du cycle menstruel
- dysfonction érectile (impuissance)
- perte de la libido


Prévention – Gestion – Élimination – Équilibre : la Sophrologie “aux portes du Stress”.
La Sophrologie rentre dans l’habileté d’adaptation face au stress et apporte un complément. Les solutions sont existantes et sont applicables :
→ Application de la Sophrologie en terme de prévention
→ Gestion du stress dans la durée et la répétition des techniques
→ Application de la Sophrologie comme “moteur anti-stress”
Après une situation stressante où le corps a dû être performant, celui-ci doit se régénérer. Découvrez comment la Sophrologie peut intervenir
